C’est un phénomène qui attire l’attention publique… Mais les prières de rue sont bien souvent subies et non pas choisies, comme l’explique ce pratiquant rencontré devant la mosquée Madina à Paris (XXe).
Lors de la prière du vendredi, des fidèles de la mosquée Madina, rue Etienne-Marey à Paris (XXe), posent leur tapis sur le trottoir avant de se prosterner vers La Mecque. « Il y a de plus en plus de monde. On est passé d’une dizaine ou vingtaine, il y a quelques années, à parfois plus de 100 personnes aujourd’hui. Ce débordement commence à être problématique. Il n’y a pas de trouble à l’ordre public pour le moment, mais ça ne peut pas durer. Ce n’est acceptable ni pour les fidèles ni pour les riverains », estime Frédérique Calandra, maire (PS) du XXe arrondissement.
Elle ne connaît pas les raisons de cet empiétement hebdomadaire sur la voie publique. « Une démonstration de prosélytisme ou une salle trop petite ? » s’interroge-t-elle. Pour des fidèles rencontrés mercredi soir à la sortie de ce lieu de culte géré par l’Association musulmane des Mauriciens de France, c’est lié à une très forte affluence. « Le vendredi, on a des gens qui viennent de Bagnolet. Parfois, il n’y a plus de places à l’intérieur, alors certains sont obligés de prier dehors », souligne un pratiquant devant la bâtisse en briques rouges sans signes religieux apparents.
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