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°° WEBTUBE : La Syrie plurielle d’Erdogan prend forme. Elle tient toutes les promesses que les médias et les partis occidentaux nous font. Le « premier ministre » du régime d’occupation sera un djihadiste d’Idlib, déjà membre du gouvernement salafiste de Joulani (fondateur d’Al Qaeda en Syrie) avant l’offensive contre l’État syrien.
NOUVEAU – La transition sur le terrain en #Syrie est en cours – alors que le leader de #HTS Jolani, le PM du gouvernement du salut Mohammed al-Bashir et le PM sortant nommé par #Assad Mohammed al-Jalali se rencontrent à #Damascus.
Bashir va être nommé Premier ministre de transition de la #Syrie.
NEW 🧵– #Syria's on-the-ground transition is underway — as #HTS leader Jolani, Salvation Gov't PM Mohammed al-Bashir & outgoing #Assad-appointed PM Mohammed al-Jalali are meeting in #Damascus.
— Charles Lister (@Charles_Lister) December 9, 2024
Bashir is to be named #Syria's transitional Prime Minister. pic.twitter.com/TB8a94beDg
Cet al-Bashir est un second couteau qui sert de doublure au chef d’Al Nosra, al Jolani. Avec un profil moins connu, l’idée est d’opérer la prise en mains de ce qu’il reste des administrations syriennes avant d’enclencher la purge générale qui aura lieu une fois l’attention internationale éloignée.
Avec de tels fanatiques au pouvoir, la suite est prévisible. D’abord ils vont s’emparer de l’État, puis le djihadiser progressivement en remplaçant les hommes qui occupent les postes-clefs par des radicaux. S’ils ne le faisaient pas ou pas assez vite, les djihadistes commenceraient à s’agiter en exigeant l’instauration immédiate d’un émirat islamique.
Actuellement, « l’opposition » est un fatras de groupes concurrents. Nombreux sont ceux qui sont d’anciens cadres de l’État syrien et qui n’ont changé de camp qu’à la dernière minute. Ces groupes auront tôt fait de s’affronter pour le pouvoir, y compris en s’appuyant sur des puissances extérieures comme la Russie, l’Iran, la Turquie ou les États-Unis pour prendre l’ascendant.
Washington va nécessairement conditionner la normalisation du gouvernement djihadiste pro-turc à l’expulsion complète des Russes de Syrie.
L’opposition armée syrienne contrôle désormais entièrement le gouvernorat de Lattaquié, où se trouvent les bases militaires russes, a déclaré à TASS une source dans la province syrienne. Elle a également souligné que l’opposition n’avait pas envahi les bases russes de Tartous et de Khmeimim.
The Syrian armed opposition now fully controls the Latakia Governorate, where Russian military bases are located, a source in the Syrian province told TASS. He also stressed that the opposition has not invaded the Russian bases in Tartus and Khmeimim:https://t.co/9bzDsx9m0C pic.twitter.com/HE0kJbMK0a
— TASS (@tassagency_en) December 9, 2024
La Russie peut mettre ces dissensions à profit pour les contrer et reformer un courant pro-russe et garantir le maintien de ses bases. Il y a des indications qui montrent que c’est le cas.
« Il est impossible d’abandonner les accords qui sont dans l’intérêt de la Syrie ».
– Le chef du département des relations extérieures du Comité national de coordination syrien de l’opposition, Ahmed Al-Asrawi, commentant l’avenir des bases militaires russes.
Il semble que les bases russes, qui sont utilisées pour approvisionner l’opération en Afrique, restent.
🇷🇺🇸🇾🚨‼️ “It is impossible to abandon agreements that are in the interests of Syria”
— Lord Bebo (@MyLordBebo) December 9, 2024
— The head of the external relations department of the opposition Syrian National Coordination Committee Ahmed Al-Asrawi, commenting on the future of Russian military bases
Looks like Russian… pic.twitter.com/msFpcEiZ0f
L’OTAN est déjà en train de mettre au point un plan de communication pour nous vendre le djihadisme modéré.
Le ministère allemand des affaires étrangères a déclaré qu’il évaluerait Hayat Tahrir al-Sham (HTS) sur la base de ses actions, notant les efforts déployés pour se distancer des racines djihadistes.
Le porte-parole Sebastian Fischer a reconnu que les liens passés de HTS avec Al-Qaïda suscitaient des inquiétudes.
Germany's Foreign Office said it would assess Hayat Tahrir al-Sham (HTS) based on its actions, noting efforts to distance itself from jihadist roots.
— euronews (@euronews) December 9, 2024
Spokesman Sebastian Fischer acknowledged concerns over HTS's past ties to al-Qaida.
Read more: https://t.co/4Uh7r2ybKK
Qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner à présent que la Syrie est aux mains de ces gens-là ?
D.P.
. Enseignants : les menaces se multiplient en France, ce n’est pas innocent
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°° WEBTUBE : Il ne se passe pas un jour où un enseignant, un policier, un gendarme, voire un citoyen lambda ne soit menacé. Il faut souligner que les très rares fois où ces individus sont repérés et comparaissent devant la justice, les condamnations sont la plupart du temps bien peu sévères, voire insignifiantes, quand ils ne sont pas purement et simplement relaxés.
L’une des dernières affaires en date s’est produite dans la paisible ville de Saint-Claude, dans le Jura, ville réputée pour ses pipes en bois, tant vénérées par Georges Brassens. Une enseignante du lycée Pré Saint-Sauveur, qui avait fait visiter à ses élèves de seconde une exposition de dessins de presse, a reçu des menaces et a dû être placée sous protection fonctionnelle avec accompagnement juridique, psychologique et administratif et a été mise en arrêt de travail.
L’exposition se tenait au Centre de Documentations et d’Informations (CDI) de l’établissement, et on apprend qu’un élève aurait été choqué par un dessin de presse caricaturant le chef turc, ami des islamistes et pourfendeur des Kurdes, Recep Tayyip Erdogan, qui a applaudi à la nouvelle donne en Syrie.
L’élève en question s’en serait plaint à sa famille, et c’est à la suite de cela que les menaces auraient été mises en œuvre. Cela a été confirmé par le rectorat de la région académique de Bourgogne-Franche-Comté et par l’académie de Besançon auprès de La Voix du Jura, selon un article du site The Epoch Times du 6 décembre 2024.
Une plainte a été déposée, tant à titre individuel par l’enseignante, qu’au nom de l’institution par la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale. Selon une autre source (TF1 info du 6 décembre), c’est un élève de seconde qui aurait pris en photo cette caricature et ce serait la mère de cet élève qui aurait appelé le lycée en tenant « des propos outrageants, politiques et vindicatifs ». L’enseignante aurait aussi été agressée par un personnel de l’établissement scolaire, selon cette même source. On s’empresse de souligner du côté de l’administration tout absence de lien avec la religion, et on met en exergue de vieux litiges entre cette enseignante et cette famille, une sorte de contexte explicatif. N’empêche, menacer une enseignante pour la vision d’une simple caricature d’Erdogan, au milieu de plusieurs autres, est particulièrement significatif d’une volonté de terroriser et d’une régression culturelle abyssale qui prouve la non-intégration d’une frange très importante de la population à nos libertés, nos traditions, nos mœurs, notre histoire.
Il n’échappera à personne que ce grave incident intervient dans le climat du procès de l’assassinat et la décapitation de Samuel Paty, enseignant supplicié par un islamiste qui s’était acharné contre ce malheureux qui avait montré à ses élèves diverses caricatures dont une de Mahomet. On vient d’ailleurs d’apprendre que l’assassin de Samuel Paty, Abdoullahk Anzorov, aurait eu des contacts avec le groupe islamiste HTS, selon une note de 2020 de la sous-direction antiterroriste de Paris.
Répandre la terreur par les menaces est l’une des tactiques des islamistes. Aujourd’hui, tous les naïfs veulent absolument nous faire accroire que Mohammed al-Joulani, le patron des groupes islamistes qui ont investi la Syrie, serait devenu un agneau. Il fut pourtant le fondateur du Front al-Nosra, affilié à al-Qaïda, ex-compagnon de route d’al-Baghdadi, l’un des chefs les plus sanguinaires de l’État islamique. Le journal Le Parisien avait dans un article d’octobre 2020 établi les liens avec Anzorov et cette organisation islamiste, par échanges sur Instagram, comme le relate Le Figaro dans un article du 9 décembre. Toujours selon les éléments fournis par Le Parisien, relayés par Le Figaro, Anzorov aurait aussi été en contact avec un autre djihadiste syrien qui évoluait au sein du HTS.
Il n’aura pas non plus échappé aux lecteurs que les Talibans afghans ont immédiatement félicité les nouveaux maîtres de Damas, comme le Hamas d’ailleurs. La fable d’islamistes modérés nous est de nouveau resservie, comme après l’entrée des Talibans à Kaboul en août 2021. Il faut prendre très au sérieux chaque menace qui se produit partout en France et se montrer d’une sévérité totale, ce qui est très loin d’être le cas. En tout cas, les Israéliens, eux, ne se sont pas laissé berner par l’arrivée des islamistes en Syrie. Gideon Saar, le chef de la diplomatie israélienne, vient de déclarer : « Ceux qui contrôlent Damas aujourd’hui sont animés par une idéologie extrême de l’islam radical et c’est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d’armes stratégiques en Syrie ». L’Autriche, quant à elle, a eu une réaction des plus saines en annonçant suspendre les demandes d’asile des réfugiés syriens et préparer « un programme d’expulsion ». Les pays européens, dont la France, feraient bien de s’en inspirer. L’Allemagne suspend aussi ses décisions sur les demandes d’asile. En effet, les réfugiés syriens n’ont désormais plus aucune raison de rester en Europe, le régime qu’ils maudissaient ayant disparu.
Michel Festivi, Riposte Laïque
. Matignon : et si c’était lui ? Qui est, vraiment, François Bayrou ?
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°° WEBTUBE : Il faut parfois être patient pour sauver la France. C’est ce que doit murmurer, en son for intérieur, François Bayrou, entre deux rendez-vous avec le chef de l’État. À 73 ans, l’heure est-elle enfin venue ? Le Béarnais a toujours cru en son étoile, qui le mènerait droit à l’Élysée. À quelques semaines de Noël, c’est justement la saison des étoiles guideuses. Celles qui mènent à la crèche et s’affichent en haut des sapins illumineront-elles le destin de François Bayrou ? Le cercle se resserre. Les médias citaient une petite dizaine de noms, voilà une semaine ; cinq ou six, avant le week-end ; ils n’en citent plus que deux, ce soir : ceux de Catherine Vautrin et celui de François Bayrou. Ça sent la dinde de Noël, pour cet éternel candidat aux plus hautes fonctions, qui touche au but et se voit déjà assurer, comme Louis XIV : « Il me sembla seulement alors que j’étais roi et né pour l’être. »
ays épuisé et guerres de religion
Auteur d’une épaisse biographie d’Henri IV, Henri IV, le roi libre, publiée chez Flammarion en 1994, Bayrou s’est depuis longtemps identifié à ce Béarnais comme lui. « La tragédie marque définitivement son destin, lorsque son mariage avec Marguerite de France, la reine Margot, donne le signal de la Saint-Barthélemy, écrit l’éditeur (ou Bayrou lui-même ?), au dos de l’ouvrage. Conquérant de son royaume, il retrouve le pouvoir dans un pays épuisé. » Bayrou a écrit son Henri IV en 1994 : trente ans plus tard, on y est. Le pays est épuisé. Le pouvoir vacille, les palais de la République cherchent la réincarnation d’Henri IV, celui qui saura esquiver les guerres de religion, restaurer les finances de l’État et imposer avec bonté, dans les foyers sinistrés par l’évolution du pouvoir d’achat, la célèbre poule au pot. « Ce livre n’est pas seulement l’histoire d’une vie, poursuivait notre éternel candidat au pouvoir. Il est aussi une tentative pour comprendre l’entreprise de réconciliation nationale, et le plus spectaculaire redressement financier, économique, politique et moral que notre pays ait connu. » Diable ! Et si c’était lui ?
Certes, Bayrou coche quelques cases du moment : il a su flatter la Macronie sans jamais abandonner son camp d’origine, la droite parlementaire, non sans ménager la gauche et tout en conservant de bonnes relations avec le RN. Il a émargé dans tous les partis de la droite et du centre depuis les années 90. « Avoir la peau qui, à l’endroit des genoux, devient sale ? Exécuter des tours de souplesse dorsale ? », interroge, fièrement, le Cyrano de Rostand, qui tranche : « Non merci ! » Le Béarnais est nettement plus souple. Cela vous désigne un homme providentiel quand le pouvoir doit composer avec une chambre en miettes, véritable punition d’un jeu d’alliances assez sordides.
Hélas, il va tout de même manquer à notre Henri IV de circonstance quelques détails infimes pour réconcilier une France inquiète, plongée dans une guerre de religion larvée. Et on ne parle là ni de l’haleine du bon roi ni de sa légendaire vitalité. Non, il faudrait d’abord à François Bayrou démontrer qu’il a le souci de la France, celui du peuple français. Car Henri IV, c’est d’abord cela. C’est ainsi que ce grand roi se fit aimer et apaisa le pays, avant de tomber sous le couteau de Ravaillac. Or, François Bayrou a longuement démontré qu’il avait le souci de lui-même et de sa carrière politique, de son destin, de sa personne. Il n’a jamais prouvé qu’il était prêt à sacrifier tout cela par souci de la France et des Français – bien au contraire. Ce prince de la combinazione à l’italienne aurait-il été se jeter entre les bras d’Emmanuel Macron dont il est un fidèle soutien, bien qu’encombrant, depuis l’élection de l’hôte de l’Élysée en 2017 ?
Médiocre ministre
Quelles sont les convictions de François Bayrou ? En a-t-il seulement lui-même une idée ? Curieux spécimen, tout de même. Ce père de famille nombreuse, qui fait le pèlerinage de Lourdes chaque année, n’a guère laissé le souvenir de ses combats sur le mariage pour tous, l’IVG ou le mariage homosexuel… En dehors de l’Europe, version régionale de la mondialisation destructrice des nations, on cherche en vain le fil rouge d’une carrière au centre mou. Désormais grand-père, Bayrou a tout vu, tout fait. Il a été conseiller général des Pyrénées-Atlantiques, député, président du conseil général, ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997. Il a succédé au très centriste et très mou Pierre Méhaignerie à la tête du CDS, il a présidé l’UDF, fait un tour à Strasbourg comme député européen, occupé le ministère de la Justice sous Emmanuel Macron et Édouard Philippe (un mois et quatre jours !), occupé la mairie de Pau et le Haut-Commissariat au plan. Un CV de touche-à-tout de la République, avec deux postes de ministre seulement. Bayrou a suscité davantage de méfiance que de fidélité. « Il a été un très médiocre ministre de l’Éducation nationale, tranche un proche d’Éric Ciotti, joint par BV, qui a de la mémoire. Il sait se vendre mais ne travaille pas, contrairement à Bruno Le Maire ou à Éric Woerth. » Même bilan au Haut-Commissariat au plan. « C’est un outil qui peut être extraordinaire si on connaît finement l’État, un outil d’anticipation, poursuit notre élu : il n’a pas su le raccrocher à l’administration. Rien sur la décentralisation. Bayrou réserve son talent à ses lecteurs… » Les Français passent après.
Mais ce fin renard a toujours tenté de sentir le vent. Depuis quelque temps, ce mondialiste passionné déborde d’amabilités avec le RN, devenu puissant à l’Assemblée. Ses propos sur le procès indigne des assistants parlementaires du RN – un procès qu’il a subi lui aussi – et son parrainage donné à Marine Le Pen lors de l’élection présidentielle de 2022 montraient tout de même un embryon de courage – ou de calcul. Il s’est ainsi attiré sur le tard la neutralité prudente du RN. « Paris vaut bien une messe », disait Henri IV. Pour Bayrou, Matignon en vaut bien davantage.
- Marc Baudriller, Boulevard voltaire
. Poitiers : le « modèle apaisé » d’une ville cible d’un projet d’attentat
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°°WEBTUBE : Pour France Info, il s’agit seulement d’un « projet d’action violente ». Pour la DGSI, c’est un attentat islamiste qui a été déjoué, avec l’arrestation de trois jeunes Français radicalisés. Selon des informations du Parisien, ils projetaient de cibler la mairie de Poitiers, notamment à l’aide d’explosifs de type TATP – très prisés par les organisations terroristes telles que Daech – qu’ils s’entraînaient à fabriquer dans leurs chambres d’étudiants. Âgés de 19 et 20 ans, les jeunes hommes ont été interpellés à Nice et Nantes, les 4 et 5 décembre, après que les services de renseignement ont intercepté des échanges inquiétants sur des réseaux sociaux et des messageries cryptées. Les suspects y faisaient référence à l’État islamique ainsi qu’au groupe djihadiste des forces rebelles syriennes, Hayat Tahrir al-Cham, impliqué dans la récente chute de Bachar el-Assad. Ils envisageaient de rejoindre la Syrie.
À l’issue de quatre jours de garde à vue et d’un interrogatoire mené par un magistrat antiterroriste, les suspects ont été placés en détention provisoire, ce samedi 7 décembre, dans l’attente que l’enquête détermine « l’état de degré d’avancement de leur projet djihadiste ». Mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », « détention et transport de substances ou produits explosifs en relation avec une entreprise terroriste » et « fabrication non autorisée d’engin explosif », les trois jeunes hommes sont étudiants en psychologie, chimie et informatique. L’un d’entre eux serait, par ailleurs, le fils d’un imam aumônier travaillant en milieu carcéral. Mais ce qui interpelle encore davantage que leur profil, c’est le choix de leur cible : après avoir évoqué le siège de la DGSI, ils auraient opté pour la mairie de Poitiers, en souvenir de la bataille où Charles Martel avait remporté la victoire sur le commandant de l’armée arabo-musulmane, Abd al-Rahman, en 732. Cet événement historique que nos élèves ont probablement presque tous oublié, eux semblent ne pas l’avoir digéré…
Poitiers, « modèle de coexistence apaisée », selon son maire
Après l’émotion suscitée par un tel événement, le maire écologiste de Poitiers, Léonore Moncond’huy, s’est déclaré « déterminé à opposer la terreur à un autre modèle de société ». Comme celui qu’a adopté sa ville, ces dernières années ? En effet, comme beaucoup d’autres qui lui ressemblent, le chef-lieu de la Vienne voit, depuis quelque temps déjà, la sécurité de ses espaces publics se dégrader. En 2019, deux étudiantes avaient réalisé un formulaire pour sonder le sentiment d’insécurité de ses habitantes. Sur les 1.396 femmes qui avaient répondu, 83 % avaient déclaré avoir vécu du harcèlement de rue, 28 % s’étaient fait insulter et 10 % avaient subi des attouchements. L’expérience avait été réitérée en 2023 où, sur plus de 2.000 réponses, 57 % des Poitevines avaient affirmé avoir déjà été suivies dans la rue.
Un projet d’attaque terroriste contre Poitiers a été déjoué.
— Léonore Moncond'huy (@L_Moncondhuy) December 8, 2024
Bravo à la DGSI et au Parquet antiterroriste pour leur intervention.
Ne cédons rien face aux menaces terroristes. Nous assurerons la sécurité de tous pendant les fêtes, dans les lieux festifs et de culte en particulier. https://t.co/bhcHf4O4IJ
À ce sujet — Apologie du terrorisme : à Poitiers, des rues prennent le nom de chefs du Hamas
La même année, un rapport sur la délinquance recensait 6.309 crimes pour 90.240 habitants, dont près de 36 % de vols et cambriolages et près de 15 % de violences sur les personnes. Les habitants de certains quartiers s’étaient même insurgés de l’insécurité grandissante causée par l’extinction des luminaires publics à partir de minuit, votée et habilitée par la mairie. Le dernier événement en date qui avait fait parler de la ville, avant la tentative d’attentat déjouée la semaine dernière, c’était une fusillade ayant impliqué 400 à 600 personnes, le 31 octobre dernier. Cette fusillade avait causé la mort d’un jeune de 15 ans et blessé quatre autres personnes. Mais Léonore Moncond’huy persiste : Poitiers, dont certaines rues avaient été rebaptisées aux noms de chefs du Hamas par des militants, « doit rester un modèle de coexistence apaisée et de dialogue entre les cultures, entre les spiritualités, dans le respect des différences ». Il n’y a plus qu’à espérer qu’islamistes et voyous en pleurent d’émotion…
Alienor de Pompignan, Boulevard Voltaire
. Effondrement Syrien: un coup brutal à l’influence Russe ? | Idriss Aberkane
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°° WEBTUBE : La Syrie est a été le théâtre d’une offensive d’une ampleur inédite, menée en coordination avec des alliés historiques des États-Unis, comme la Turquie et Israël. Cette action concertée a infligé aux intérêts russes des dégâts bien plus dévastateurs que n’importe quelle opération militaire menée en Ukraine. Alors que l’Etat Syrien vient de s’effondrer, il est essentiel de comprendre les dynamiques géopolitiques complexes qui se jouent en arrière-plan.
L’un des facteurs déterminants dans cette crise réside dans les erreurs stratégiques accumulées par Bachar al-Assad. Contrairement aux conseils avisés de Machiavel, il a négligé de renforcer sa propre armée et de s’appuyer sur ses forces internes, affaiblissant ainsi considérablement la résilience de son régime face aux attaques extérieures. Cette situation a ouvert la voie à une perte de contrôle stratégique, laissant le champ libre à des acteurs externes. Pour la Russie, la situation syrienne est un revers majeur. Si Moscou conserve sa précieuse base de Tartus, ce bastion symbolique ne suffit pas à compenser la perte de crédibilité de la Russie en tant que protecteur et garant politique de ses alliés. Cette fragilité perçue pourrait inciter des partenaires-clés, comme l’Arabie saoudite, à réévaluer leur confiance envers la Russie, compromettant ainsi son influence au Moyen-Orient. Pendant ce temps, la CIA démontre une capacité impressionnante à orchestrer des coups d’État simultanés dans plusieurs régions du monde, notamment au Bangladesh, au Pakistan, en Roumanie, en Syrie et en Géorgie. Cette stratégie, menée avec une précision spectaculaire, reflète une puissance d’intervention toujours intacte, et pose de sérieuses questions sur l’équilibre des forces dans le monde. Par ailleurs, le paradoxe de voir d’anciens terroristes recherchés par Washington, comme Al Joulani — pour la tête duquel les États-Unis offraient 10 millions de dollars en 2017 — accéder au pouvoir en Syrie, souligne la complexité et les contradictions de cette crise. Ce bouleversement reconfigure la carte politique de la région, tandis que l’armée israélienne se déploie stratégiquement pour exercer une pression directe sur Damas. Cette situation met en lumière les tensions et les jeux d’influence dans une région cruciale pour la stabilité mondiale. Rejoignez-nous pour analyser les enjeux de cette crise syrienne, ses répercussions pour la Russie, et son impact sur l’ordre géopolitique international.
. L’UE encense un terroriste dont la tête est mise à prix 10 millions de dollars
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°° WEBTUBE : Mais les temps changent. Les USA et la Turquie peuvent être satisfaits de leur coup de force. C’est l’Europe, totalement soumise et même complice, qui fera encore les frais de la politique antirusse de l’Oncle Sam, avec immigration de masse et attentats au menu. Rien ne nous sera épargné par les guignols au pouvoir, incapables de mesurer la dangerosité des événements tragiques qui façonnent le monde
Après les éloges de Fabius, encensant le groupe islamiste Al-Nosra au début de la guerre civile en Syrie, c’est au tour de nos lumières actuelles de tomber sous le charme un islamiste, Mohammed al-Joulani, dont l’organisation HTC, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, est classée mouvement terroriste par la France et les Etats-Unis.
Il a suffi que ce jihadiste, dont la tête est mise à prix 10 millions de dollars par les Etats-Unis, endosse le costume occidental et raccourcisse sa barbe pour que l’ensemble de la classe politique européenne en fasse un islamiste « modéré », donc parfaitement fréquentable.
e suppose qu’un islamiste modéré coupe les têtes avec modération. Il faut nous expliquer.
L’UE et la France en font un sauveur du peuple syrien, enfin libéré de la sanglante dictature du clan Assad. Nos guignols vont bientôt nous dire que la démocratie a gagné en Syrie.
Un vrai conte de fée. Un coup de Ripolin et le loup se transforme en agneau.
Les appels au calme et la promesse du chef de la coalition islamiste de ne pas persécuter les chrétiens et les minorités semblent suffire à nos élites qui vomissent Assad et Poutine.
Mais la réalité est moins rose. Un jihadiste qui a combattu dans les rangs d’Al-Qaïda puis sous la bannière de l’Etat islamique ne va pas devenir un agneau en changeant de look et en abandonnant son nom de guerre al-Joulani pour son vrai nom Ahmed al-Chareh.
Le costume occidental n’a jamais été un label de virginité pour un jihadiste.
Les vraies questions qui se posent sont les suivantes :
La Syrie va-t-elle sombrer dans un chaos à l’irakienne ou à la libyenne ?
Qui va hériter du pouvoir alors que la coalition anti-Assad n’est qu’un assemblage de circonstance pour en finir avec la dynastie Assad, un attelage bancal de factions rivales qui ne partagent rien en commun, à part la soif du pouvoir et des richesses ?
Le chef de cette coalition est évidemment al Joulani, à la tête du groupe Hayat Tahrir al Cham, HTC. Mais l’Armée nationale syrienne, ANS, soutenue par les Turcs, les Forces démocratiques syriennes, FDS, dominées par les Kurdes, ainsi que diverses factions de la rébellion anti-Assad, n’entendent pas rester sur la touche.
En attendant, malgré les belles paroles d’appel au calme et à l’unité, des exactions ont déjà été commises dans certaines villes à l’encontre des chrétiens et des femmes. Quant aux soldats d’Assad, certains ont été exécutés sans états d’âme, mais sans doute avec modération.
Je ne suis pas devin mais quand j’entends Macron se féliciter de la fin de la barbarie, je pense qu’il prend ses désirs pour des réalités. La Syrie est un chaudron en ébullition et pour ce qui est de la barbarie, les jihadistes n’ont rien de perdreaux de l’année.
En attendant, il devient urgent de fermer les frontières de l’UE aux réfugiés syriens. Plusieurs pays, dont l’Allemagne et l’Autriche, viennent de l’annoncer. On attend la décision française.
Rappel :
Au sein de l’Union européenne, la France a été le pays le plus touché avec 85 attentats islamistes commis sur son sol entre 1979 et avril 2024. Ces attentats ont fait au moins 334 morts.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque