++ WEBTUBE : Attention chef d’oeuvre. Dans ce morceau tout est merveilleux. La voix de la chanteuse, le thème musical, le solo de guitare, la montée en puissance de l’ensemble des instruments jusqu’au final. Un chef d’oeuvre je vous dis !
++ WEBTUBE :Be careful, masterpiece. Everything in this piece is wonderful. The singer’s voice, the musical theme, the guitar solo, the rise in power of all the instruments until the end. A masterpiece I tell you!
++ WEBTUBE :Cela fait déjà plusieurs année que nous relayons les nouvelles de France et de Navard, récupérées sur des sites alternatifs d’informations. Dites nous si cela vous sert à quelque chose. Votre avis nous intéresse. Alors en 2024 on continue à vous informer ? Réponse sur : [email protected]
++ WEBTUBE : C’était il y a vingt-neuf ans, le 11 décembre 1994, sur TF1, lors du rendez-vous politique à l’époque incontournable, celui de Sept sur sept, animé par Anne Sinclair. Jacques Delors est alors au faîte des sondages, devançant même Édouard Balladur, « l’ami de trente ans » de Jacques Chirac. Le père de Martine Aubry est le candidat à la fois idéal et rêvé pour la gauche. Sa parole est attendue, l’oracle va être rendu.
Et là, il renonce. « Je vais atteindre 70 ans, je travaille sans relâche depuis cinquante ans et il est plus raisonnable, dans ces conditions, d’envisager un mode de vie plus équilibré entre la réflexion et l’action. » Badaboum et patatras ! Ses supporters savent que le chemin pavé de fleurs sera désormais semé d’embûches, entre Édouard Balladur, Lionel Jospin qui relève tôt le gant et Jacques Chirac, donné pour politiquement mort mais dont on sait qu’il est une véritable bête de concours électoral.
Jacques Delors, ancien ministre de François Mitterrand et président de la Commission européenne, est mort à 98 ans. Son refus de se présenter à l’élection présidentielle de 1995 est resté dans les mémoires. Un choix annoncé dans l’émission "7/7" présentée par Anne Sinclair. pic.twitter.com/bSGvZ7WM0t
Delors sait que l’Europe compte plus que la France…
Alors que le défunt nous a quittés, à l’âge vénérable de 98 ans, c’est Olivier Faure, actuel Premier secrétaire du Parti socialiste, qui décrypte encore le mieux le comportement de son ancien champion : « Il voulait d’abord porter ses convictions avant d’être un homme de pouvoir. Ça l’a fait aussi renoncer à ce qu’il pensait être une épreuve inutile parce qu’il craignait de ne pas avoir de majorité. Il ne voulait pas être un Président fantoche. » Voilà une déclaration qui mérite qu’on s’y arrête, tant elle est révélatrice de la personnalité du disparu.
En effet, en dépit d’une « majorité » parlementaire qu’il aurait à coup sûr obtenue s’il avait été élu, Jacques Delors était de ces politiciens ne l’ayant jamais été, élu. Au même titre que son rival putatif d’alors, Édouard Balladur. Car emporter une élection présidentielle, ça se mérite avant de possiblement la gagner. Il faut mettre les mains dans le cambouis, aller à la rencontre des électeurs, les retourner pour mieux les convaincre, arpenter les marchés de province et flatter la crémière pour espérer lui décrocher, d’abord un sourire, puis, éventuellement, un bulletin.
Jacques Delors n’était pas taillé de ce bois. Ce qui ne l’empêchait pas d’être lucide quant à l’évolution des institutions de la Cinquième République, sachant mieux que personne que dans celles à venir, européennes et par lui en grande partie concoctées, le Président serait effectivement – majorité au Parlement ou non – un « fantoche ». Il savait déjà où se nichait le véritable pouvoir : dans ces instances européennes cooptées en totale consanguinité et se moquant comme d’une guigne de la volonté populaire.
Et le principal intéressé de confirmer : « Je n’ai pas de regrets. […] J’avais un souci d’indépendance trop grand et je me sentais différent de ceux qui m’entouraient. Ma façon de faire de la politique n’était pas la même. » On ne saurait mieux dire. En effet, la démocratie selon Jacques Delors est un système qui fonctionnerait bien mieux s’il n’y avait ces fichus électeurs dont il faut bien demander l’avis, de temps à autre. En bon français, voilà qui se nomme une oligarchie. Celles des « sachants » contre la masse de ceux qui n’y entravent que pouic : ces mêmes « votants ».
Il préfigurait l’actuelle classe politique…
En ce sens, Jacques Delors fut un modèle. Celui qui poussa François Mitterrand à rompre avec la France pour se jeter dans les bras de l’Europe. À en finir avec les luttes sociales de la gauche pour pousser cette dernière à se recycler dans les conquêtes sociétales. Tel est probablement le sens de son renoncement de 1995 : même sans se présenter à l’élection suprême, Jacques Delors avait déjà gagné. Il savait que le véritable pouvoir était ailleurs, à Bruxelles plus qu’à Paris.
Il peut aujourd’hui reposer en paix, tant sa descendance est assurée ; Emmanuel Macron, son dernier rejeton en date, au premier chef. Seulement voilà, dans cette Europe, celle d’ancestrales nations constituées et non point de technocrates tout frais émoulus des grandes écoles, que Jacques Delors appela si fort et si longtemps de ses vœux, les nations se réveillent. Et le font régulièrement savoir en s’exprimant dans les urnes.
C’est peut-être le menu détail que le grand homme n’avait pas prévu : en démocratie, il faut aussi savoir, à défaut de l’entendre, composer avec le peuple.
++ WEBTUBE :Politique fiction, Macron s’exprimant le 1er janvier 2024. Quel beau bilan ! Mes chers compatriotes, Pour la septième fois, j’ai la joie de partager avec vous ce moment privilégié des vœux de fin d’année. J’en suis très heureux car mon bilan, c’est avant tout le vôtre. Sans votre soutien indéfectible rien ne serait possible...
Or, comme vous le savez, j’ai été missionné en 2017 pour détruire la France. Souvenez-vous du coup d’État politico-médiatique qui a torpillé Fillon. Fait unique dans les annales de la Ve République !
Et j’avoue que grâce à votre adhésion totale à ma politique de démolition, puisque vous m’avez réélu haut la main en 2022, les résultats dépassent toutes mes espérances : notre France millénaire est en train de disparaître et plus aucun service public ne fonctionne. À vrai dire, il n’y a plus d’État et c’est très bien ainsi.
Dans tous les domaines nous détenons le bonnet d’âne de l’OCDE. Soyez-en remerciés. Je n’ai jamais vu une nation aussi riche et aussi prospère il y a trente ans s’effondrer de la sorte en quelques années, sans la moindre réaction populaire. C’est bien le signe que la mondialisation heureuse, vous y croyez.
Les Gilets Jaunes ? Une bande de poivrots illuminés qui croyaient encore au drapeau et à la Marseillaise. Mais tout cela est terminé. Nous allons bâtir le grand village mondial de demain, sans frontières, sans nations, faisant de vous les citoyens du monde, au même titre que les Papous, les Jivaros ou les Esquimaux.
À vrai dire, je me fichais totalement de ce mouvement sans leader ni organisation, jusqu’au jour où ils ont voulu me déloger de mon bunker élyséen. J’ai dû mettre 600 policiers et gendarmes autour du Palais pour être en sécurité. Mais revenons à notre bilan commun.
J’ai liquidé le corps des diplomates car une nation appelée à disparaître n’a nul besoin d’une diplomatie propre. C’est ainsi que la France n’a plus aucun pays ami et j’en suis ravi.
Au Liban, j’ai copiné avec le Hezbollah et ce fut un désastre diplomatique.
En Ukraine, je me suis mis à dos Poutine en pratiquant un double jeu qu’il n’a pas apprécié. Tout en lui parlant de paix, j’ai envoyé en même temps nos canons Caesar à Zelensky pour canarder les Russes.
À Gaza, en usant d’une argumentation la plus alambiquée possible, j’ai réussi à mécontenter à la fois les Israéliens et les Palestiniens. C’est cela le secret du “en même temps”. Je sais bien que je dis tout et son contraire, mais c’est intentionnel. Plus personne n’accorde de crédit à la parole de la France.
N’oublions pas les Anglo-Saxons. À vrai dire, depuis Azincourt, on ne peut pas dire que la situation ait beaucoup évolué. Les Anglais viennent encore de nous poignarder dans le dos en torpillant le contrat des sous-marins australiens. Voilà mille ans que ça dure…
J’ai également mis fin à la Françafrique. Nous sommes chassés de partout. Cela dit, la jeunesse africaine est la bienvenue pour pallier la baisse de natalité de notre pays. Nous avons besoin de consommateurs pour satisfaire le patronat. Rien n’est pire qu’une population qui diminue. Vu que nous n’avons plus rien à exporter, seule la consommation de masse fait tourner l’économie.
D’ailleurs, j’ai demandé à mes amis Laurent Fabius et Alain Juppé de nettoyer la nouvelle loi sur l’immigration de tous ses articles racistes et antimondialistes. Cette 30e loi depuis 1980 sur ce sujet sensible ne servira donc à rien, mais c’est voulu. Que l’intégration ait échoué n’est un secret pour personne. Mais je ne vais pas demander à nos immigrés de se sentir français et d’adopter notre histoire, alors que je bâtis le grand village mondial supranational et que je déconstruis tout ce qui est gaulois. Disons le, la France arrive au terminus de son Histoire.
L’école républicaine est l’un de mes plus beaux succès. Chaque classement Pisa révèle l’efficacité de ma politique de démolition. Bientôt, nous aurons les bacheliers les plus illettrés de la planète. Mon but n’a jamais été de faire de nos écoliers des prix Nobel scientifiques. Je veux uniquement des consommateurs.
Le patriotisme, le travail, la famille traditionnelle, tout cela doit disparaître.
Je suis un patriote du grand village mondial et certainement pas un franchouillard nostalgique de la Gaule de Vercingétorix. Le nationalisme est un fléau. Dans le monde sans frontières de demain, nous vivrons la diversité heureuse et harmonieuse, loin des conflits actuels. Le roman national gaulois, que je juge débile et porteur de frictions, doit disparaître de nos programmes scolaires.
J’ai développé la plus formidable politique d’assistanat de la planète. La France est le seul pays au monde où on peut vivre des décennies sans travailler. Avec 33 % de budget social partagé avec toute la misère du monde, nous avons la chance d’être la destination privilégiée de tous les déshérités de la Terre. Nous sommes le paradis du tout gratuit qui n’expulse jamais. J’ai d’ailleurs divisé le nombre des expulsions par deux et comme les pays étrangers refusent de coopérer pour reprendre leurs ressortissants, la nouvelle loi soi-disant durcie ne sera jamais appliquée.
Quant à la famille traditionnelle, elle est un vestige du passé. Soyons ouverts à toutes les révolutions sociétales et aux grandes avancées LGBT. Ne restons pas figés dans cette France rance de nos Anciens.
J’ai détruit notre industrie et revendu nos plus beaux fleurons industriels. J’ai surtout liquidé la filière nucléaire, ce qui fait que nous importons de l’électricité polluante à prix d’or au lieu d’exporter des mégawatts décarbonés. En fait, nous savons encore tout faire, mais nous importons tout grâce à la judicieuse politique de délocalisation menée depuis trente ans. Du fabuleux héritage des Trente Glorieuses, il ne subsiste que quelques débris résiduels. Gardons le cap car tout doit disparaître.
Nos paysans manifestent depuis des semaines mais j’ai donné ordre aux médias de taire cette jacquerie. Je sais bien qu’ils sont soumis à une concurrence sauvage et déloyale, mais c’est ainsi. Nous étions exportateurs en agro-alimentaire, le but a été atteint : nous sommes désormais importateurs. Si on veut mener une politique mondialiste, cela implique de sacrifier nos paysans, irrémédiablement condamnés par les accords de libre échange européens. Je ne m’opposerai jamais à la politique de Bruxelles car Ursula von der Leyen fait un travail magnifique.
Nous avons été dépossédés de notre monnaie, de notre souveraineté budgétaire, diplomatique, judiciaire, militaire et territoriale. N’est-ce pas magnifique de voir que nous ne maitrisons plus rien et que le grand gouvernement mondial se met en place et pense pour nous ? C’est reposant.
Notre dette de 3 000 milliards ? Où est le problème ? Vu que personne ne la remboursera, je ne comprends pas cette focalisation hystérique sur la dette. Oui, j’augmente la dette publique de 10 milliards par mois, mais il faut bien financer le social pour éviter la révolution. Et si les intérêts atteignent des sommets, j’augmenterai les impôts.
J’ai d’ailleurs l’intention de faire payer aux propriétaires un loyer fictif. Il n’est pas normal que les retraités propriétaires soient logés gratuitement, tandis que les travailleurs sont majoritairement locataires. Mes services s’en occupent. Il y aurait 11 milliards à gratter… De plus, j’envisage de réquisitionner bientôt tous les logements vacants et d’imposer à tous ceux qui possèdent une pièce vide chez eux d’accueillir au moins un migrant. La France ne peut plus devenir un immense bidonville avec des camps sauvages qui envahissent nos trottoirs. A six mois des JO, Paris est un cloaque.
L’insécurité ? Quelle insécurité ? Comme le dit le ministre de la Justice, ce n’est qu’un sentiment d’insécurité totalement injustifié. Au Moyen Âge, c’était pire. Et si les chiffres de la délinquance ont quintuplé depuis 1980, c’est uniquement parce que les statistiques de la police sont meilleures. Ceux qui affirment que la France est devenue le pays le plus dangereux d’Europe mentent. Quant au lien supposé entre immigration et insécurité, c’est encore une fable d’extrême droite. Gérald Darmanin l’a confirmé : durant les émeutes, on n’a vu que des Kevin et des Mattéo se déchainer dans la violence.
Notre armée est laminée et le peu d’armements qu’elle avait, je l’ai donné à Zelensky. Je sais bien qu’une partie des matériels livrés à l’Ukraine se retrouve en vente sur le darknet et que des armes de guerre remplissent les caves de nos banlieues, mais comme je ne prévois à terme ni une guerre de haute intensité, ni une guerre civile, il est nul besoin d’entretenir des légions de soldats aussi inutiles que coûteuses. Une belle armée du 14 juillet me suffit. Du pain et des jeux et tout ira bien.
Enfin, pour l’hôpital et les services publics, j’ai fait de mon mieux pour que tout s’effondre. Manque de moyens, manque de personnels, pénurie de médicaments. Comme pour la crise Covid, nous manquons de tout.
Nos campagnes sont privées de tous les services publics mais ce n’est pas nouveau. On va repeupler ces zones rurales avec une immigration de masse et nous aviserons. Il n’est pas juste que nos villages ruraux ne bénéficient pas des joies du vivre-ensemble. La diversité heureuse ne doit pas être un privilège réservé aux citadins. Ruinés par la mondialisation, nos paysans ont besoin de sang neuf.
Voilà mes chers compatriotes le fruit de votre engagement total à mes côtés. La France n’est plus que l’ombre d’elle-même. Grâce à moi, et à vous, notre pays est passé du 5e au 7e rang mondial en termes de PIB. Parvenir à cela en moins de sept ans, c’est un exploit dont je suis fier. On peut en dire autant de notre armée, tombée au 9e rang mondial. Une armée qui ne tiendrait pas trois jours face à celle de Poutine. Comme quoi, le fait de récolter les dividendes de la paix pendant trente ans a porté ses fruits. Un vrai succès. D’ailleurs, au Sahel, notre armée était à bout de souffle en alignant seulement 5 000 soldats qui manquaient de tout. Il fallait désosser un hélicoptère pour en faire voler un autre. Tout véhicule en panne est une aubaine car il sert de magasin de pièces détachées.
Mais j’ai peu de temps devant moi pour déclasser la France encore davantage. Cela dit, tout espoir n’est pas perdu. Il me faut un nouveau mandat pour parachever le désastre et j’y réfléchis.
Une modification de la Constitution me parait impossible. Mais si je démissionne six mois avant la fin de mon mandat, je pourrai me représenter en 2027. En effet, un deuxième mandat non exercé dans son intégralité, m’autorise à me relancer dans la course selon le Conseil d’État. C’est donc jouable si vous me soutenez. Mais sachez que de toutes façons, je me représenterai en 2032. Ce qui me donnera 10 ans de plus pour laisser un champ de ruines derrière moi.
Mes chers compatriotes, mes fidèles compagnons de route, je vous souhaite une excellente année 2024. Nous avons encore un long chemin à parcourir ensemble et je compte sur votre ténacité pour soutenir ma politique mondialiste dévastatrice.
Vive notre République bananière, vive la France tiermondisée, vive le grand village mondial de demain.