. Lyon : Des dizaines de migrants squattent une église… et personne ne réagit

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Articles     : Dec. 2023Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Le vendredi 8 décembre, entre 40 et 80 migrants – présentés comme des mineurs isolés – ont investi l’église du Saint-Sacrement, dans le IIIe arrondissement de Lyon. Quatre jours après le début de ce squat, aucune solution n’a encore été trouvée, et c’est donc tout naturellement que ces nouveaux habitants ont décidé de poursuivre leur occupation des lieux… Il faut dire que cette installation chaotique n’est pas la première de leur carrière. Depuis le 16 avril, ces derniers étaient en effet sous la tente, au niveau du square Sainte-Marie-Perrin, dans le IIIe arrondissement de Lyon. Quelques mois plus tard, le week-end des 2 et 3 décembre, ils tentaient, sous la houlette du collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse, d’occuper un gymnase. Une heure après, ils en étaient refoulés par les forces de l’ordre, indique, abattu, un membre du collectif.

Un squat qui pourrait durer longtemps

C’est donc l’église du Saint-Sacrement qui a été retenue comme lieu de refuge pour ces migrants, et ceux-ci n’en partiront pas tant qu’une solution ne sera pas trouvée. Si l’on en croit l’inertie des pouvoirs publics depuis le mois d’avril, le squat pourrait donc durer longtemps, très longtemps. Cette « installation » – qui ressemble très fortement à un squat, même si le mot semble brûler les lèvres de BFM TV – dans un lieu sacré ne semble poser de problème à personne. On serait pourtant curieux de savoir ce qu’il en serait si refuge avait été pris dans une mosquée.

Bien loin d’être prise en charge par les autorités compétentes, la question migratoire en métropole lyonnaise semble devenir un problème sans cesse accru. Depuis trois mois, ce sont ainsi 1.200 migrants qui y sont arrivés, soit le même nombre d’arrivées que sur toute l’année 2022. Des chiffres mirobolants, encouragés par des élus locaux bienveillants certes, mais tout à fait incapables de prendre en charge ces personnes qu’ils disent si généreusement vouloir accueillir. La députée écologiste Marie-Charlotte Garin est ainsi allée dormir dans une école occupée pour « faire la guerre à l’indifférence », soutenue dans cette démarche par la mairie du IIIe arrondissement.

Inaction des politiques

Un acte symbolique fort, sans doute, mais qui n’a rien d’une solution. Il est bien beau de dénoncer l’accueil désastreux dont sont victimes ces migrants. Il serait peut-être plus ingénieux de prendre le problème à la source en les empêchant, tout bonnement, de se confronter à ce genre de situations… De son côté, le député NUPES de la 2e circonscription du Rhône, Hubert Julien-Laferrière, lance également l’alerte sur les conditions misérables dans lesquelles sont accueillis les migrants, dénonçant « des départements qui ne font pas le boulot ». Et de proposer, novateur, une répartition de ces arrivants sur le territoire national… Ce qu’ignore, visiblement, le député, c’est que Lyon n’est pas la seule ville à être submergée par les arrivées de migrants. Toutes les grandes villes de France sont désormais confrontées à ce phénomène que nos autorités peinent à vouloir endiguer.

Face à cette inaction coupable des politiques, les Français, eux, ont une idée plutôt claire sur la question. Au fil des sondages, semaine après semaine, les victimes de cette politique migratoire font connaître leur opinion : ils n’en peuvent plus. Ce mardi 12 décembre, une nouvelle fois, leur voix est unanime. 80 % des Français estiment ainsi qu’il ne faut plus accueillir de migrants en France, selon un sondage de l’Institut CSA pour CNews.

L’exemple de la ville de Lyon n’est qu’une affaire parmi tant d’autres. Elle est toutefois symbolique de l’abdication totale des autorités dans cette question pourtant cruciale qu’est l’immigration. Depuis de longs mois, on parle de légiférer sur le sujet. Depuis de longs mois, pourtant, la situation n’a fait qu’empirer et rien de concret n’a été fait pour régler le problème.

Marie-Camille Le Conte, Boulevard Voltaire

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