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Sonnés par l’information parue dans La Montagne, leur apprenant qu’un futur Cada, imposé par le préfet Desplanques à cette petite commune de 357 habitants, allait s’ouvrir en avril, les habitants ont vite pris le taureau par les cornes, et ont commencé à s’organiser et à agir.
On voit le scenario habituel. Une population qui ne veut pas de ce projet. Des collabos, emmenés par un stalinien, Laurent Duplessis qui n’est même pas du village, qui viennent leur faire la leçon, avec des arguments d’une rare stupidité : un militant du PC qui reproche à Reconquête de faire de la récupération politique ! Toujours les mêmes imbécilités, récitées d’un ton monocorde : le discours de haine de l’extrême droite, le droit à l’accueil, la négation du fait qu’il puisse y avoir des étrangers sur une terre. A noter qu’il n’y a qu’un seul collabo de Beyssenac, 5 des villages avoisinants, et que tout le reste ce sont les bureaucrates de gauche syndicaux et politiques de Corrèze, qui viennent faire la leçon au peuple.
Les collabos de service…
Et bien sûr, la représentante de Viltais qui défend son bout de gras juteux, et qui rassure les habitants, en leur disant que tout va bien se passer.
Et le maire se tait toujours, attendant le prochain conseil municipal, qui doit se tenir ce mercredi, pour s’exprimer. Viendra-t-il avec l’ineffable préfet Desplanques ?
Quelques images de cette première mobilisation…
Jeanne Bourdillon, Riposte Laïque
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Refus des migrants : la contre-attaque s’organise à BeyssenacLes douanes dépassées par le trafic de viandes de brousse !
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Singe, chauve-souris, python, gros vers… à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, les douaniers saisissent chaque semaine des centaines de kilos de viande de brousse. En 2021, les douanes du terminal 2 ont saisi 36 tonnes de produits illégaux issus d’espèces sauvages, majoritairement venues d’Afrique ou d’Asie.
Si une partie de ces viandes est destinée à une consommation personnelle, le reste alimente des restaurants clandestins…
Entre odeurs écœurantes, blessures ou coupures… équipés de simples masques chirurgicaux et de gants fins, les douaniers déplorent leurs conditions de travail et les risque de zoonoses, maladies se transmettant de l’animal à l’homme, cf. le Covid.
À cela s’ajoute l’impact sur la biodiversité, car parmi ces viandes se trouvent grand nombre d’espèces protégées dont des grands primates en voie de disparition… ou du pangolin, aussi en voie de disparition et vecteurs de maladies dangereuses… comme les primates porteurs du virus Ebola…
Sachant que les douanes n’estiment saisir qu’environ 10 % de ce trafic nauséabond, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. Toutefois, ni Véran, ni Braun, qui savent si bien parler épidémies, ne s’en préoccupent. Quant aux pseudo-écolos dont le célèbre Aymeric Caron, ils sont aux abonnés absents, préférant protéger les taureaux…
Ce trafic étant classé parmi les quatre activités illégales les plus lucratives au monde… ceci expliquerait-il cela ?
La France, pays tiermondisé, qui en doute encore ?
Mitrophane Crapoussin, dans Riposte Laïque
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Les douanes dépassées par le trafic de viandes de brousse !Marion Lalisse, coordinatrice de l’UE « chargée de la lutte contre la haine anti-musulman »
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La nouvelle de cette nomination, le 1er février dernier, n’a pas fait grand bruit. Est-ce encore une usine à gaz de l’UE ou un signal de plus du parti pris idéologique démocrate-chrétien expiatoire de la Commission européenne et de sa présidente ?
Qui est Marion Lalisse ? Fonctionnaire européenne depuis seize ans, « jeune, discrète et arabophone » lit-on dans Marianne. Diplômée de la School of Oriental and African Studies (Université de Londres), du Collège d’Europe et de l’Université de Toulouse-Mirail, elle a été ambassadrice adjointe de l’UE au Yémen, et a occupé diverses fonctions dans les délégations de l’UE au Ghana, en Mauritanie, au Maroc et dans le cadre du programme d’aide européenne en faveur de la communauté chypriote turque.
Évoquant cette expérience « précieuse », le site du Service européen pour l’action extérieure (EEAS) présente ainsi cette nomination : « Mme Lalisse collaborera avec les États membres, les institutions européennes, la société civile et le monde universitaire afin de renforcer les mesures prises pour lutter contre la haine contre les musulmans. »
Parmi ses soutiens, la Maltaise Helena Dalli, commissaire à l’Égalité déclare sur ce même site : « Je me réjouis de la nomination de Mme Lalisse, […] qui, dans ses nouvelles fonctions, veillera à ce que des mesures soient prises pour lutter contre la haine, ainsi que contre la discrimination structurelle et individuelle à l’égard des musulmans. Nous devons combattre la haine contre les musulmans dans tous les domaines, notamment dans le cadre de l’éducation, de l’emploi et de la politique sociale. Nous devons également recueillir les données concernant tous les cas de haine contre les musulmans et de discrimination à l’égard des musulmans, surveiller et combattre toute manifestation de ce type. »
Évidemment, cette nomination à bas-bruit a suscité tous les commentaires sur la toile. On sait le monde universitaire, avec lequel Marion Lalisse « collaborera », largement acquis aux démonstrations de repentance coloniale. On sait qu’Helena Dalli – dont les prétentions au titre de Miss Monde ne sont que des errements d’une jeunesse aliénée aux dominations phallocratiques –, rachetée depuis auprès de ses paires par ses efforts en faveur de l’écriture inclusive ; aurait donné des gages à la diversité, par sa volonté de gommer « Noël » du lexique des congés, en prônant le recours plus massif aux prénoms exotiques, et pour avoir reçu l’association FEMYSO, constituée de « jeunes Européens proches de la galaxie des Frères musulmans », à l’origine de la récente campagne de vidéos « la Liberté est dans le hijab », présentant les femmes voilées comme un modèle de liberté.
Et Marion Lalisse ? Un engagement subjectif revendiqué lorsqu’elle twittait après son vote au second tour de l’élection présidentielle : « Ma voix est une déclaration de ma contribution au rejet du racisme », illustrant son propos d’une femme en hidjab tricolore. Surtout, un choix antinational militant assumé jusque dans ses souhaits pour la nouvelle année : « Bonne année du cœur de mon pays, l’Union Européenne. Je souhaite à ma deuxième patrie, le monde arabe, et à tous les musulmans du monde une agréable fête. » Entre France et Umma, vers où son cœur balance-t-il ? L’ouverture de sa page tweeter, illustrée du dessin d’une foule jeune, culturellement bigarrée, souriante … et (incongrument ?) sans hidjab, permet de deviner aisément le message. Bref, l’angélisme des bons petits commis de l’UE et de son idéologie.
Pierre Arette, Boulevard Voltaire
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Marion Lalisse, coordinatrice de l’UE « chargée de la lutte contre la haine anti-musulman »Molière refoulé à l’entrée du Panthéon
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Francis Huster en a fait son nouveau combat : le transfert des cendres de Molière au Panthéon. Depuis 2019, le comédien peaufine son discours solennel : « Entre ici, Momo, et vois tous ces républicains grandioses qui t’acceptent à leurs côtés. » Le mausolée fut prévu pour héberger les héros de la République. « Si le Panthéon doit célébrer l’avènement de la République, Molière est un homme de l’Ancien Régime et un soutien du pouvoir de l’Ancien Régime et de Louis XIV », explique un spécialiste de la littérature au XVIIe siècle à BFM. Emmanuel Macron ne peut déroger à cet impératif. Quelques dérogations furent tolérées par la bonne grâce de l’Assemblée nationale : Descartes, Voltaire, Rousseau. Faire entrer Molière serait la source de troubles et de complots à l’intérieur même de l’édifice. L’Élysée ne peut prendre le risque qu’un groupuscule se forme.
L’auteur du Malade imaginaire était furieusement royaliste. Militant contre la prolifération des tartuffes, moqueur des Sandrine Rousseau de son époque. « N’y pensez plus, cher Francis Huster. Honorer un tel vaurien serait offrir un miroir à nos propres grimaces, ouvrir la porte à des turlupins de même facture, nous embarquer pour une aventure dont Dieu seul sait dans quel tréfonds de bar identitaire elle nous mènerait. » La déclamation de l’acteur Macron sur le perron de l’Élysée faillit lui valoir un Molière. « En statuette dans mon bureau, d’accord. Au Panthéon, jamais ! » Sa propension à en « faire trop » lui fit, hélas, rater le trophée.
En févier 2021, lors du 400e anniversaire de la naissance du dramaturge, Francis Huster avait déjà frappé à la porte de l’Élysée. Toc ! Toc ! Toc ! Une voix venue du bureau présidentiel avait chassé l’importun. « Si c’est pour Molière au Panthéon, le monsieur, il est pas là. » Décidément, Emmanuel Macron avait le don. Son interprétation d’une femme de ménage portugaise était à s’y méprendre. À défaut de Président, l’ex-sociétaire de la Comédie-Française trouve une oreille compatissante auprès d’une élue LR de Paris. Brigitte Kuster adresse une question au gouvernement le 7 févier 2021. « Cette première entrée d’un comédien au Panthéon serait un signal puissant adressé au monde du spectacle vivant et de la culture. » D’un même élan, Francis Huster et l’élue se focalisent sur la fonction de « comédien ». Le génie créatif de Molière semble glissé sous le tapis au profit d’un talent dont nul ne peut témoigner aujourd’hui. L’artiste en question ne doit sa légende qu’à ses seules pièces de théâtre dans lesquelles il ironise sur l’obscurantisme sociétal du moment. À l’heure où la préciosité ridicule s’étale sur les plateaux télé, le tartuffe couvre ces diatribes qu’il ne saurait voir. La comédie républicaine ne connaît pas d’entracte.
Jany Leroy, dans BV
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Molière refoulé à l’entrée du PanthéonMeurtre de Jean Dussine : encore un migrant déclaré fou et donc pénalement irresponsable…
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++ WEBTUBE : Toujours la même histoire, la faute à pas de chance, la démence et la folie…. Mais dans quel monde vivons nous depuis 10 ans ?
La sentence est tombée. Le procès du jeune Afghan accusé d’avoir tué à coups de barre de fer Jean Dussine, l’homme qui l’hébergeait, n’aura pas lieu. Les juges de la cour d’appel de Caen, suivant l’avis des experts psychiatriques, ont finalement déclaré le suspect pénalement irresponsable. La consternation se mêle au sentiment d’injustice.
Jugé pénalement irresponsable
Le prévenu, âgé maintenant de 23 ans, souffrirait d’une « psychose paranoïde ». Trois ans après les faits, alors que trois experts psychiatriques ont conclu à l’abolition du discernement du prévenu au moment des faits : le mystère demeurera donc total autour des circonstances de ce drame. Une chose est pourtant certaine : le 12 mai 2020, à quelques kilomètres de Cherbourg, Jean Dussine est bien mort à son domicile sous les coups de son assaillant. Ce professeur à la retraite s’était engagé en faveur de l’association Itinérance d’aide aux migrants, organisation avec laquelle il avait porté secours à son meurtrier. Le jeune Afghan pourra, lui, bientôt quitter la maison d’arrêt où il est retenu en détention provisoire et, à la demande du procureur général, il sera hospitalisé en psychiatrie. Il écope seulement d’une interdiction de se rendre dans la Manche et de détenir une arme.
L’histoire tragique de Jean Dussine n’est pas sans rappeler celle du père Olivier Maire, assassiné par un réfugié rwandais qu’il hébergeait au sein de sa communauté, en août 2021. Connu des services de psychiatrie, le présumé meurtrier, Emmanuel Abayisenga, a de nouveau été hospitalisé pendant plus d’un an à la suite de son interpellation. Si une première expertise réalisée avant le meurtre du prêtre déclarait que les traumatismes passés du prévenu pouvaient altérer – et non abolir – son discernement, l’avocat du prévenu la considère caduque et réclame donc une contre-expertise. Celle-ci permettra-t-elle au réfugié rwandais d’échapper à ses procès ? Réponse en mars prochain.
Les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets dans l’affaire du meurtre de Daniel, un septuagénaire poignardé à mort par l’Afghan qu’il logeait chez lui en novembre dernier ? Arrêté alors qu’il était en attente d’un transfert vers l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne (Paris), le principal suspect a par la suite effectué un séjour en infirmerie psychiatrique pendant sa garde à vue. Sera-t-il reconnu lui aussi inapte ? Et qu’en est-il du meurtrier présumé de l’aide-soignant violemment tué à son domicile dans la nuit du 14 au 15 février ? En situation irrégulière, cet Afghan d’une trentaine d’années logeait chez sa victime jusqu’à cette terrible soirée. L’un des voisins le décrit, auprès de la presse locale, comme souffrant de « bipolarité ou de troubles de la personnalité ». Sera-t-il, lui aussi, jugé inapte ?
Sentiment d’injustice
À chaque fois, dans ces différentes affaires, des Français, dans un excès de générosité, ont ouvert leurs portes à des migrants (parfois en situation irrégulière). Et à chaque fois, ils ont payé le prix du sang. Mais pour la Justice française, « n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ». Comme le meurtrier de Jean Dussine, il est possible que les suspects des autres affaires échappent également à leur procès.
En 2008, après un fait divers commis par un malade mental, Rachida Dati avait réussi à faire évoluer la loi pour instaurer une audience de déclaration d’irresponsabilité pénale. Malgré cette évolution, le sentiment d’injustice demeure…
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Meurtre de Jean Dussine : encore un migrant déclaré fou et donc pénalement irresponsable…La chanson du jour, Elton John LIVE 4K – Farewell Yellow Brick Road Dodger Stadium – LAST SHOW IN USA (2022)
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La chanson du jour sera un concert. Elton John aux Etats-Unis en 2022 filmé en qualité 4K. Grandiose !
The song of the day will be a concert. Elton John in the USA in 2022 filmed in 4K quality. Grand!ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur La chanson du jour, Elton John LIVE 4K – Farewell Yellow Brick Road Dodger Stadium – LAST SHOW IN USA (2022)
On nous fait les poches quand on roule sur nos autoroutes… et le gouvernement s’en fout !
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L’impossible vérité : à la Cour nationale du droit d’asile, institution submergée
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Il est seul face aux trois magistrats, trois hommes en veste et cravate assis devant deux drapeaux, l’un français, l’autre européen, eux-mêmes assistés d’un rapporteur femme et d’une collègue. Face à eux, un Noir costaud, coupé ras, s’exprime dans un Français assez châtié.
Nous sommes à Montreuil, dans une petite pièce de l’immense bâtiment de briques rouges qui abrite la Cour nationale du droit d’asile. C’est ici que défile une partie des milliers d’immigrés qui réclament l’asile politique à la France. Tous sont d’abord passés par l’OFPRA (l’Office français de protection des réfugiés et apatrides), qui ploie sous les demandes…
Dans le rapport 2021, le dernier paru, l’OFPRA ne cache pas l’explosion : « Bien que demeurant à un niveau inférieur à celui de 2019, la demande d’asile a enregistré une hausse de 6,8 % par rapport à l’année précédente et a ainsi dépassé les 103.000 demandes. » En tête, Afghanistan, Côte d’Ivoire, Bangladesh, Guinée, Turquie. Si l’on observe les continents, l’Afrique noire arrive largement devant l’Asie et l’Europe. La même année, l’OFPRA a mené plus de 95.000 entretiens en 117 langues : plus de 54.000 personnes ne l’auront pas regretté, puisqu’elles ont acquis là directement, en 2021, le précieux statut de réfugié. Plus d’une demande sur deux est donc satisfaite d’emblée, au bout de quelques mois. Tous ces demandeurs d’asile s’accumulent donc très vite, année après année, sur le territoire français. Au 31 décembre 2021, la France protégeait ainsi près de 500.000 ressortissants de pays étrangers (499.486, précisément). Parmi eux, combien d’authentiques réfugiés et combien de migrants déguisés ?
Comme par hasard, le profil de nos demandeurs d’asile ressemble comme deux gouttes d’eau à celui des migrants. À 65 %, ce sont des hommes. Pour 74 % d’entre eux, ils sont majeurs et, pour une majorité, ils sont célibataires. Surtout, ils sont jeunes : 31,8 ans en moyenne, en 2020, selon l’OFPRA. Les réfugiés, admis au titre du droit d’asile, auront le droit de vivre et de travailler en France, de profiter de ses lois sociales, du chômage et des allocations. Pour la moitié des demandeurs que l’OFPRA a écartés, il reste une solution que tous ou presque envisagent aussitôt : la Cour nationale du droit d’asile. Ainsi, 80 % des rejets de l’OFPRA font l’objet d’un recours devant cette juridiction. La Cour a mené 6.775 audiences en 2022, sur la base des dossiers, le demandeur d’asile peut demander un avocat dans le cadre de l’aide juridictionnelle. Ils y ont presque tous droit. Coût de cette aide : 21 millions d’euros en 2022, contre 8 millions en 2016 !
Mamadou, lui, n’a pas pris d’avocat. Son sac à dos posé sur la table, un dossier vert sous la main, il écoute un peu nerveusement le procureur expliquer son cas : Mamadou court un grand danger s’il rentre dans son pays, en République centrafricaine, explique le procureur. C’est compliqué. Il raconte une histoire de documents perdus, puis volés, puis retrouvés par « un ami ». Résultat, il a « oublié » de remettre son passeport à l’OFPRA. Sur ces entrefaites, sa femme qui vit au Maroc a été victime d’une sorte d’attaque cérébrale. Alors, il a demandé un visa pour voir son fils né en 2020 et sa compagne au Maroc, sans utiliser la procédure réservée aux réfugiés. Erreur pour la Justice. Il a des demi-frères en France, des frères à Bangui que son père a fui avant de décéder. Il assure qu’il n’est pas retourné dans son pays depuis 2009, mais les juges détiennent son permis de conduire : il l’a passé là-bas en 2014… Sa femme ? Elle est sortie très vite de l’hôpital, après à peine dix jours. Bizarre ? Il n’avait plus les moyens de payer l’établissement marocain, explique-t-il. Résultat : il ne peut aller au Maroc sans mettre en risque son statut de réfugié ni faire venir sa femme dans sa chambre de 9 m2. Pour qui l’immigration est-elle une chance ?
Les juges tentent de cerner un récit plein de zones d’ombre, une conjoncture locale indémêlable, une situation de famille impossible, le tout appuyé sur quelques documents administratifs marocains, centrafricains ou français, partiellement contradictoires. Le jugement est mis en délibéré jusqu’au 22 février.
Devant cette Cour de Montreuil, Mamadou a repris son sac à dos et laissé la place à une jeune fille noire, les cheveux tressés. Autre cas, même écheveau d’histoire, de géographie et de situation familiale. Le père de la jeune fille a été visé par la rébellion, explique-t-elle. Elle aussi vient de Bangui. C’est une chrétienne, sa maison a été pillée, son cousin assassiné, elle évitait les quartiers musulmans pour aller à l’école, raconte-t-elle. « Les musulmans avaient des couteaux dans leurs sacs, je ne peux pas imaginer revivre cela », dit-elle, les larmes aux yeux, lorsqu’un magistrat évoque un retour. Elle a été persécutée deux ans, de 2013 à 2015, précise-t-elle. Toute sa famille, soit huit personnes, vivait dans 9 m2. Il faut la croire sur parole. Elle n’allait plus à l’école. Lorsque son père, chef d’état-major de Centrafrique, tombe en disgrâce, elle part pour la France. Arrivée à Paris en 2015, elle a attendu 2022 pour faire sa demande, ce qui surprend les juges. C’est sa tante qui l’a accueillie à son arrivée. « Je suis venue en France car elle [cette tante] voulait que je sois une bonne pour elle », explique la jeune fille. Où est la vérité ? Elle a été scolarisée normalement, passant son bac et suivant un BTS. Elle non plus n’a plus personne à Bangui : ses frères et sœurs vivent aux États-Unis et au Luxembourg, en France, au Sénégal. Là aussi, il ne semble pas y avoir de pièces au dossier.
Enfin, il y a son père, un ministre donc. Les juges ont tout de même des étonnements. L’homme a occupé des postes à hautes responsabilités en Centrafrique depuis 2015. On lui demande si son père faisait de la politique. « Je ne sais pas si être ministre, c’est faire de la politique », répond la jeune fille. Pour démêler le vrai du faux, les juges regardent sur Internet si le ministre existe bien. Il existe, mais il a occupé d’autres postes à responsabilités au gouvernement depuis 2015. Pour un bannissement… la jeune fille ne sait pas. Elle sait qu’il a deux épouses, sa mère et une autre femme, morte à Roubaix en France en 2015. Serait-elle ciblée si elle revenait huit ans plus tard ? La jeune fille assure que oui, dans des propos confus. Elle a reçu une balle dans le dos, révèle-t-elle. Vrai ? Personne ne vérifie.
Avec une belle maestria, son avocat prend le relais et explique, avec un fort accent africain, à quel point le retour de sa cliente lui ferait prendre des risques. « Renvoyer cette demoiselle, c’est mettre en péril sa vie », lance-t-il. Il demande l’annulation de la décision de l’OFPRA. La décision des juges de la Cour du droit d’asile est mise en délibéré le 22 février, même jour même heure que pour Mamadou. Bon courage aux magistrats pour démêler l’affaire !
La Cour nationale du droit d’asile statue en premier et dernier ressort sur les décisions de l’OFPRA. Mais les déboutés peuvent encore en appeler à la Cour de cassation et au Conseil d’État. Complètement débordés par le nombre, nos juges font face. Une affaire est parfois jugée par un seul juge. Parfois, cinq magistrats sont mobilisés durant une heure d’audience au moins sur chaque demandeur, sans parler de l’instruction au préalable, de la délibération et des taches administratives. Installée sur 16.000 m2, la Cour emploie directement 650 personnes (et 500 autres indirectement) pour un coût direct de 16,9 millions d’euros en 2022. Un dispositif devenu fou, inadapté, dépassé par l’ampleur des flux migratoires. Pendant les 25 ans qui ont suivi sa création en 1953, la CNCA, ancêtre de la Cour du droit d’asile, aura rendu environ 300 décisions par an… En 2022, elle a enregistré plus de 61.500 recours ! Soit un chiffre multiplié par 200 ! Et l’explosion n’est pas finie. 2022 est une année record si on excepte 2021 (68.243). In fine, un demandeur d’asile sur cinq devant cette juridiction se fera ouvrir les portes de la maison France, soit 21,5 % en 2022. Un chiffre à ajouter aux dossiers validés par l’OFPRA.
La député du RN Edwige Diaz, qui a assisté à plusieurs audiences, en ressort surprise. « À aucun moment on ne vérifie si les demandeurs d’asile ont ou non un casier judiciaire », s’étonne-t-elle, tout en rendant hommage à des magistrats « pas complaisants et pas dupes ». « L’existence d’un casier devrait être rédhibitoire, ajoute-t-elle. On ne leur demande pas non plus quelles sont leurs perspectives, ce qu’ils font pour devenir de bons Français, on ne vérifie pas s’ils pratiquent la langue alors qu’ils sont en France parfois depuis plusieurs années. » C’est tout un système qu’il faut remettre à plat avant les débats sur la loi Immigration prévus dans quelques mois.
Marc Baudriller, Boulevard Voltaire
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Il y a deux ans, Frédéric Mortier faisait une blague en cours. Plaisanterie qui l’a conduit en garde à vue, puis de procès en procès. Celui qui s’ouvre demain est, il l’espère, l’occasion de laver son honneur. Il raconte son histoire dans L’Honneur d’un enseignant, publié aux Éditions Artège.
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