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Mais arrêtez de nous emmerder avec votre politique anti-voitures totalement bidon ! Pompidou, exaspéré par la profusion de décrets et de lois inutiles, avait eu ce cri du cœur il y a cinquante ans. La dictature des Verts n’existait pas encore, mais les Français étaient déjà harcelés dans leur quotidien. Et tout empire pour instaurer une société à la chinoise.
Leur voiture, non seulement les Français l’aiment, mais ils en ont un grand besoin quotidien, souvent irremplaçable.
C’est leur plaisir, leur liberté, leurs vacances en famille, l’évasion du WE, mais c’est surtout l’outil indispensable pour aller travailler, faire les courses, emmener les enfants à l’école, aller chez le médecin, ou pour se déplacer à n’importe quelle heure du jour et de la nuit en cas d’urgence.
Pour certains, c’est même l’outil de travail incontournable qui nourrit la famille.
La voiture a plus de 100 ans mais elle n’a pas pris une ride dans le cœur des Français. La première démarche dans la vie d’adulte reste de passer son permis, car sans ce sésame on est souvent handicapé dans la recherche d’un emploi. Mais dès le précieux papier rose obtenu, le jeune conducteur devient le bouc-émissaire des ayatollahs du climat. Pourtant, la voiture, c’est le sang de l’économie.
Par conséquent, tuer la voiture comme le veulent les écolos malveillants, accuser l’automobile de tous les fléaux, alors que la grève des pétroliers a montré que sans voiture la France était paralysée, est un crime économique.
Depuis des décennies, l’automobiliste est persécuté, le mot est faible, par des illuminés de la sécurité routière qui font dans la démesure, ou des écologistes de pacotille qui imposent leur dictature mensongère à tout le pays.
Limitations de vitesse délirantes, radars devenus machines à cash, permis à points abusif, rues piétonnes et centres-villes interdits, places de parkings supprimées, amendes incessantes, taxes écrasantes sur les carburants, vignette Crit’air anti-sociale avec explosion des zones à faible émission ZFE, suppression des voitures thermiques en 2035, pour le tout électrique très onéreux et hyper polluant, autant de contraintes parfois justifiées mais souvent délirantes, qui n’existaient pas dans les années soixante, l’âge d’or de l’automobile pour tous et de la liberté sur nos routes.
La dictature écologique va tuer la voiture, alors que nos constructeurs ont fait des prodiges dans les systèmes anti-pollution des moteurs thermiques.
Or, le bilan carbone dans le monde montre que la voiture est responsable de seulement 6 % des émissions de gaz à effet de serre. En France, ce chiffre monte à 16 %, puisque notre pays est très équipé en voitures particulières avec 38 millions de véhicules.
Il paraît que c’est pour notre santé et notre bien-être que les moteurs thermiques seront interdits en 2035 pour les véhicules neufs. On a vu avec le Covid ce qu’il advient quand le gouvernement veut se préoccuper de notre santé sans nous demander notre avis !
C’est une décision unilatérale de l’Europe, que les Américains et les Asiatiques n’ont pas prise. Nous allons tuer des dizaines de milliers d’emplois, ouvrir le marché aux Chinois fournisseurs de batteries.
Et pour se ravitailler aux bornes électriques, il faudra doubler la production d’électricité, alors que nous avons prévu la réduction drastique du nucléaire non polluant. Un parc automobile électrique en 2035, même partiel, c’est mission impossible, sauf à relancer les centrales au gaz et au charbon. Où est le bénéfice écologique ?
Nous étions les champions du diesel, nous l’avons tué alors que les systèmes anti-pollution modernes ont éliminé l’essentiel des particules nocives et des émissions de CO2. La transition écologique telle qu’appliquée par des fanatiques hystériques est un non sens.
Le gouvernement veut 43 ZFE en 2025, donc demain. Qui va pouvoir changer sa vieille voiture contre un modèle électrique pour circuler en ville ? Le coût d’une voiture électrique est de 50 % supérieur au modèle essence équivalent, même avec les aides de l’Etat. Pas de citadine électrique à moins de 20 000 euros de sa poche.
Les ZFE transforment un outil de masse indispensable en produit de luxe réservé aux classes supérieures. La politique antipollution devient une injustice sociale contre les classes populaires. Une idéologie braquée contre les plus modestes.
Sans parler du bilan carbone totalement négatif, si on inclut l’extraction des métaux précieux, la fabrication des batteries et leur recyclage en fin de vie. Domaines que les écolos évacuent d’un revers de la main.
Mais le pire, avec cette politique qui chasse la voitures des centres-villes, est que les commerces de proximité en pâtissent au profit des grandes surfaces à la périphérie. C’est la mort du petit commerce.
Des soignants refusent de se déplacer chez un patient dans les ZFE, faute de posséder une voiture « propre » ou de pouvoir se garer facilement. De plus, ces ZFE sont actives 7/7 et H24, ne prévoyant aucune tolérance pour faciliter la vie aux usagers.
Et que dire des innombrables déboires des automobilistes qui effectuent des grands parcours en voiture électrique ? Bornes insuffisantes, fournisseurs multiples sans aucune standardisation des prises électriques, bornes en panne ou vandalisées, emplacement squatté par une voiture thermique, temps d’attente excessif pour la recharge complète, autant de désagréments qui transforment le voyage en galère stressante quand l’autonomie est dérisoire. Autonomie qui dépend de votre style de conduite. Excités du volant, s’abstenir.
N’avez-vous jamais vu sur autoroute une voiture électrique se traîner à 80 km/h ? Elle essaie de rejoindre la borne la plus proche en roulant à l’économie. Car si vous avez roulé vite, utilisé la clim, les phares et êtes chargé, l’autonomie va être divisée par deux et l’ordinateur va vous rappeler à l’ordre. En espérant que la prochaine borne ne soit pas vandalisée !
60 % des possesseurs de véhicules électriques ont connu des problèmes de bornes HS ou squattées par des voitures thermiques. Bref, le grand bonheur de l’électrique n’est pas pour demain.
Personne ne vous dira que chez un constructeur premium que je ne citerai pas, 8 acheteurs sur 10 ont revendu leur véhicule 100 % électrique au bout de deux mois, avec une perte de 30 % sur le prix d’achat. Motif ? La galère permanente.
La voiture électrique c’est réservé à la ville en rechargeant chaque nuit chez soi. Les longs parcours, c’est l’aventure et mieux vaut ne pas être pressé. Le pied au plancher ça ne pardonne pas.
Enfin, la crise énergétique qui sévit, va sans doute avoir un impact significatif sur le coût de la recharge électrique. Deux euros les 100 km, c’est du rêve.
Si un plein électrique fait à la maison était jusque là 3 ou 4 fois moins cher qu’un plein essence, on pourrait voir cet écart largement diminuer si la guerre perdure en Ukraine.
A chacun sa vision du problème. Mais personnellement, je garderai mon diesel encore longtemps. Aucun stress de la panne sèche et grande autonomie sur les longs parcours. La panne de batterie en rase campagne, très peu pour moi.
Jacques Guillemain dans Riposte Laïque
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