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C’est une semaine, une de plus, dans laquelle BV dit tout, sans faux-semblant. Philippe de Villiers, le second de nos grands invités (notre nouveau rendez-vous, dimanche soir, dans lequel nous avons reçu Dimitri Pavlenko d’Europe 1 et, ce dimanche 16 octobre, Christine Kelly de CNews) a mis les pieds dans le plat sur le terrible projet d’Emmanuel Macron pour « repeupler » nos campagnes.
« Aujourd’hui, avec la répartition des migrants dans les campagnes et le voile de la fillette sur l’affiche de l’Union européenne, les gens perçoivent l’idée du Grand Remplacement, martèle le créateur du Puy du Fou interrogé par Gabrielle Cluzel. J’appelle cela un génocide. » Notre lecteur Cidcampeador remonte immédiatement aux responsables du désastre : « Depuis le temps qu’on le dit ! Merci Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Fossoyeurs de la nation française, bientôt de l’Europe et de la démocratie et à terme […] de l’ère civilisée. » Il faut nommer les démolisseurs et Alfred Germain n’hésite pas, lui non plus, en accusant « Macron et Cie » : « Dans tous les secteurs, c’est la dégringolade, la déliquescence de la nation France. Jamais au grand jamais nous n’avons vu notre pays dans pareille situation. » Pour notre lecteur, « tout cela relève de la haute cour de la République ». Vous êtes nombreux à vibrer aux mots de Philippe de Villiers, ces mots qui savent si bien chanter le caractère, les souffrances et la grandeur de la France. Comme Jacques Hervieu, qui salue « un beau patriote qui aime son pays : cela donne chaud au cœur et un peu d’espoir ». Mais certains n’oublient pas le parcours de Philippe de Villiers : « C’est bien beau d’avoir le haut-le-cœur maintenant, mais que disiez-vous quand Jean-Marie Le Pen vous proposait une alliance que vous refusiez obstinément ? », rappelle Patrizio Franchitti..
Pendant que la France ploie sous le poids d’une immigration devenue folle, le Premier ministre Élisabeth Borne rend visite à l’Algérie, le pays le plus pourvoyeur d’immigrés en France. En toute douceur et amitié, comme l’écrit Marc Baudriller. Netrick préfère jouer l’ironie savante. « Je ne comprends pas pourquoi les USA ne vont pas aussi s’excuser à Alger pour les horreurs qu’ils ont commises en Algérie et Libye en 1805 et en 1815. Leurs amiraux Decatur et Bainbridge ont bombardé Alger et Tripoli, détruit les flottes de pirates barbaresques et tué l’amiral algérien Hamidiou ! Biden devrait venir s’excuser avec la moitié du Congrès, verser des milliards de dollars et accueillir des millions de migrants du Maghreb ! » Autre idée futée, proposée par Mary Houzé : « Que Madame Borne et toute sa clique nous donnent à nous tous, Français, la nationalité algérienne ! Cela facilitera notre assimilation pour les années à venir toutes proches. » Reconnaissons humblement qu’à BV, nous n’y avions pas pensé.
Bruno Le Maire, qui a fait le voyage en Algérie sans rien dire d’officiel sur le drame de l’immigration qui se joue entre les deux pays, ne se vantera pas, dans quelques années, du psychodrame né dans les travées de l’Assemblée nationale.
À peine sorti de l’Hémicycle, le ministre a sorti son mobile pour filmer une nouvelle demande d’excuses officielles au Rassemblement national. Ce 12 octobre, le député RN Alexandre Loubet lui avait lancé un roboratif : « Vous êtes un lâche. » Mais notre ministre a-t-il toujours fait preuve de bravoure et de panache ? Pas vraiment, comme le confirme Evariste : « Le Maire est bien un LR. Renégat un jour, renégat toujours. Alexandre Loubet a été gentil et convenable, vu ce que Le Maire a contribué à faire subir à la France […] Pour sa complicité à la catastrophe “Macron”, il devra être jugé », estime-t-il. En attendant, Loubiarnès retourne le couteau dans la plaie : « Non seulement lâche et sans courage et, en plus, vexé d’être ainsi qualifié par un jeune du parti honni qui a l’air d’avoir, lui, du courage et la fidélité à ses convictions. Exécrable ! » Enfin, Astrid de La Houplière ajoute une sixième lâcheté au bilan déjà chargé du ministre, une « lâcheté morale dans le vote de la loi instaurant le mariage pour tous où il s’était courageusement abstenu ! » L’affaire des excuses de Bruno Le Maire lui vaut quelques analogies, certes hautement technologiques mais tout de même peu flatteuses. « Le Maire, cette gigantesque éolienne qui s’oriente en fonction du vent dominant susceptible de gaver ses intérêts personnels !, exécute Patrick Guilbert. L’éolienne Bayrou est implantée pas bien loin. » C’est ce qu’on appelle, pour Bayrou, une balle, ou plutôt une pale perdue…
Il y a, cette semaine, des rages mais aussi des espoirs décrits par notre journaliste Iris Bridier : les manifestations pour sauver la statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne, menacée par la Libre Pensée, vous redonnent de la vigueur. « Toutes ces initiatives sont bonnes, résistons dans toutes nos régions chaque fois qu’il est question de supprimer un emblème de notre civilisation, statues, calvaires, etc., engage Ruth Abaga. Ce sont de petites résistances qui, par leur nombre, pourront avoir un grand impact, ne nous laissons pas faire. » L’avenir est aux audacieux et aux amoureux de leur terre. Vous et nous en faisons partie.
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